An Epitaph for
Stephen Hawking
(1945-2018)
by Blaise Pascal
(1623-1662)
Across the centuries, a fellow scientist offers consolation.
L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. |
Man is only a reed, the weakest in nature; but he is a thinking reed. The whole universe need not take up arms to crush him: some vapor or a drop of water is enough to kill him. But even if the universe crushed him, man would still be nobler than what kills him, because he knows he dies, and as for the advantage the universe has over him, the universe knows nothing of it. |
Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il faut nous relever et non de l’espace et de la durée que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. | All our dignity therefore consists in thought. It is there we must take our stand, not in space and time, which we cannot fill. Let us then strive to think well: that is the meaning of life. |
Pascal, Pensées, 1662